• La transmission du message nerveux

     

     

           Influx nerveux 

     

    Le temps est de 150 milli-secondes pour que les premières informations de la simulation gustative arrive au cortex cérébral. Un nerf est en réalité un regroupement d'axones, également appelées fibres nerveuses.Ces axones sont un prolongement neuronal particulier. Il existe en effet deux types de prolongement des neurones: les axones et les dendrites.

    En effet les dentrites s'affinent et se divisent, ce qui leurs donnent un aspect arborescent. Les neurones sont reliés entre eux à des endroits que  que l'on appelle les synapses. C' est au niveau de ces zones dites synaptiques que les neurones communiquent entre eux.L'axone est riche en mitochondries et en vésicule synaptique contenant les neurones transmetteurs. Les neurones transmetteurs sont des messagers chimiques qui vont permettre l'envoi du message d'une cellule à une autre au niveau des synapses. Le goût du pétillement active active donc les neurones dopaminergiques du mescenphales (région du tronc cérébral relié au cerveau).

                                   

    Les neurones vont par le biais de plusieurs nerfs coopérer les uns avec les autres. On va donc ressentir le goût, ici le pétillant du bonbon, instantanément après qu'il y ait eut contact avec la langue. C'est grâce à la rapidité avec laquelle les messages du bonbon vont être transmis que cela est possible; donc grâce aux neurones. En effet la structure des neurones permet de se déplacer à grande vitesse : une fois que les messages chimiques sont transformés en messages nerveux, ces derniers vont parcourir le neurone d'un bout à l'autre. Les dendrites et l'axone (prolongement du neurone) sont recouverts de gaines de myélines (ce sont des cellules qui entourent le neurones et les messages savent ces gaines une à une ce qui explique la rapidité du message. Les messages atteignent très vite la cible et le ressenti est quasi-instantané.

     

                                                                    

     

    Le deuxième message se dirige lui vers l'hypothalamus (2), la zone cérébrale du plaisir inconscient où il est donc associé à une valeur émotionnelle. Il passe ensuite dans l'hippocampe (3), zone d'archivage du goût et du plaisir, où l'information est mémorisée et comparée au souvenirs. Une fois cette mémorisation effectuée, le message dans son intégralité part pour les lobes frontaux (4) où il retrouve le premier message. Cette réunion des deux messages gustatifs dans l'air corticale primaire permet donc à notre organisme de reconnaitre l'aliment grâce aux différentes informations reçues. Cette reconnaissance entraîne le plaisir d'y goûter ou au contraire son rejet.

     

                                                      

     

     

                                                  

    Le premier message part en direction du thalamus (2) noyau volumineux de la base du cerveau,qui sert de relais entre les voies sensitives et le cortex du cerveau. Ici, le message gustatif est mélangé aux informations provenant de l'olfaction (odorat) et du toucher, permettant déjà au mangeur de s'en faire une image approximative. Celle-ci se dirige ensuite vers les lobes frontaux (3) où elle est complétée par chacun des autres sens. Nous avons donc une image multi-sensorielle de l'aliment.

                                        

    Les nerfs crâniens conduisent l'information émise par les capteurs jusqu'au cerveau, mais le message se sépare pour rejoindre deux zones: 

    Le thalamus, situé à la base du cerveau, ou les nerfs convergent, c'est l'endroit où la nature du message est donné ainsi que son intensité, c'est le centre conscient de l'analyse des sensations. Les neurones, grâce à des liaisons synaptiques, vont aussi relayer l'information jusqu'à l'aire corticale du goût. C'est ici que l'on a la sensation du goût. Le système limbique, qui se trouve sous le cortex près du thalamus, va aussi être par les nerfs mais le message va, cette fois, être pris comme une émotion. Il va passer dans l'hypothalamus, qui est la zone de plaisir inconscient. Puis  dans l'hippocampe, zone de la mémoire. C'est grâce à cette partie du cerveau qu'on peut ressentir de la joie, de la colère, du dégoût, etc. On peut donc associer un goût à un moment que l'on a vécu, donc a une émotion. Au niveau du tronc cérébral, le message gustatif se dédouble en deux messages nerveux qui empruntent deux chemins différents. 

     

     


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